Nathalie Lemay est une jeune femme de 35 ans qui vit à Saint-Tite, une petite ville du Québec comptant quatre mille habitants.
Convaincue des bénéfices de l’allaitement maternel, elle allaite quatre de ses enfants et se fiche pas mal des préjugés en la matière.A 17 ans, lors de son premier, elle préférait déjà l’allaitement maternel au biberon.
« Certains me disent que ça n’a pas de sens, avec quatre, que je ne suis pas une vache. Mais je ne me fie pas à ce que les autres disent. Je me fie à ce que moi je ressens. Allaiter, c’est quelque chose de primordial pour moi », affirme-t-elle.
Allaiter quatre enfants exige un peu de temps et une certaine organisation. Lorsque l’un d’eux boit à l’un des seins, elle utilise un tire-lait sur l’autre. "Vu le nombre d’enfants que j’allaite, il faut que ça sécrète souvent. J’utilise donc une pompe à lait. Le sein est presque terminé pour les triplés, mais ils boivent encore le lait maternel", explique-t-elle.
Mme Lemay soutient que le lait maternel a un impact direct sur la santé d’un de ses enfants qui souffre de diabète cétogène.
Même si la demande est forte, l’offre, elle, ne manque pas, d’après cette courageuse maman qui peut compter sur le soutien de son conjoint. A la naissance des triplés, elle a toutefois dû utiliser des médicaments favorisant la production de lait mais, aujourd’hui, elle n’en a plus l’utilité, assure-t-elle.
Si l’allaitement est la tâche de la maman, le papa de cette tribu assure quant à lui avoir bien de quoi s’occuper. "À la naissance des triplés, nous en avions cinq aux couches !"
Après dix enfants dont quatre bébés au sein, le couple n’est pas contre la venue d’un autre enfant... (Source : cyberpresse.ca)
Catherine, Rédactrice de baby.be et babyfrance.com
Bah je reste tout de même admirative mais si ce n'est pasmon choix.